Pâturage Comtois, coopérative haut-saônoise spécialiste des pâtes molles (3 500 t exportées à 80 %), persiste et signe dans sa stratégie de paiement sur une base semestrielle. Depuis 2012, les producteurs y sont réglés six mois au prix fort, six mois à un prix plus faible. Cela pour se caler sur les besoins de l'entreprise et limiter les excédents à valoriser en lait Spot. Tout juste verront-ils cette année un recalage du calendrier, décembre devenant un mois de prix bas. Après avoir reçu 325 €/1 000 l de prix de base (lait standard à 38/32) de janvier à juin, ils recevront 400 € de juillet à novembre. Sera alors décidé le prix bas pour les six mois suivants. Cette annonce est allée de paire avec celle d'une augmentation du droit à produire de 20 % sur la campagne en cours et 2015, payé à 100 % au prix A. Objectif : répondre aux perspectives de croissance de ses marchés export.
| Aperçu des marchés | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Vaches, charolaises, U= France | 7,1 €/kg net | +0,05 | |||||
| Vaches, charolaises, R= France | 6,94 €/kg net | +0,02 | |||||
| Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux | 190 €/t | = | |||||
| Colza rendu Rouen Rouen | 465 €/t | +3 | |||||
Météo
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
FCO : le Grand Ouest en première ligne
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’agriculture biologique, marginalisée d’ici 2040 ?
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou