Les journées « Demain, je m'installe », destinées aux élèves en dernière année de lycée agricole ou maison familiale, sont des actions classiques à l'initiative du réseau JA. Objectif : faire que ces jeunes, nombreux dans ces filières à choisir de s'installer, aient toutes les clés en main avant de franchir le pas.
La journée organisée chaque année dans le Doubs a ceci de particulier d'être hyperréaliste en confrontant ces jeunes à des cas réels, travaillés en amont avec leurs enseignants à partir des données de gestion. Ce sont ainsi 130 jeunes issus de quatre établissements qui se sont retrouvés, le 3 mars, à La Longeville (Doubs), autour du thème « Anticiper, raisonner et maîtriser ses investissements lors de l'installation »... Un sujet plus que d'actualité dans le massif jurassien où la valorisation du lait AOC comté fait parfois perdre le sens des réalités économiques aux futurs installés. Répartis en six groupes, ces jeunes ont échangé avec les chefs d'exploitation des fermes objets de leur attention. L'occasion de savoir comment se décident les investissements, de palper l'impact des frais de bâtiment, de calculer des marges de sécurité... Enjeux de ces échanges : que les jeunes soient à même de simuler leur propre installation sur l'exploitation étudiée avec, dans un second temps, une restitution de leur travail en classe. Complet.
5 EBE, pas plus, pour couvrir la reprise et l'investissement
Au cours de la matinée, en salle, quelques fondamentaux ont été rappelés aux candidats à l'installation. Ainsi, sur le plan financier, un représentant du Crédit agricole leur a expliqué que le juge de paix était le nombre d'EBE pour payer le coût de la reprise et l'investissement. « En lait AOC, il ne doit pas dépasser 5 (4 en lait standard) pour qu'une banque donne son feu vert. »
JEAN-MICHEL VOCORET
Une concession perd la carte Fendt, une armada de tracteurs part aux enchères
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Des tracteurs canadiens à la conquête de la France et de l’Europe
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Simon Huet : « Je gagne plus d'argent à être autonome qu'à être en bio »
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?
« Mieux vaut bien négocier la future Pac que craindre l’accord avec le Mercosur »
Cornes absentes ou atypiques ? Signalez-le auprès de l'Onab