« Dès le lancement de la contractualisation, les Jeunes Agriculteurs se sont opposés à la cessibilité des contrats et à leur marchandisation. Leur vente est une charge supplémentaire impossible à supporter pour les jeunes qui souhaitent s'installer. De plus, ces contrats n'offrent pas la garantie absolue qu'ils vont se renouveler automatiquement au terme de leurs cinq ans.
De même, quand les marchés redécolleront, si elles n'ont pas assez d'approvisionnement, les entreprises peuvent être amenées à attribuer des volumes en plus gratuitement, avec une perte de valeur pour les contrats. Pour nous, Jeunes Agriculteurs, la bataille n'est pas perdue.
Il faut travailler à la massification de l'offre et amener les producteurs à l'unité en regroupant les organisations de producteurs. Vu le nombre élevé d'organisations et de groupements de producteurs, cette vision n'est pas partagée par l'ensemble.
Cela n'incite pas à aller de l'avant. Quel avenir voulons-nous donner à la filière ? Quel intérêt voyons-nous à être tous ensemble ? Il faut se poser ces questions. »
Une concession perd la carte Fendt, une armada de tracteurs part aux enchères
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Des tracteurs canadiens à la conquête de la France et de l’Europe
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Simon Huet : « Je gagne plus d'argent à être autonome qu'à être en bio »
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?
« Mieux vaut bien négocier la future Pac que craindre l’accord avec le Mercosur »
Cornes absentes ou atypiques ? Signalez-le auprès de l'Onab