« Dès le lancement de la contractualisation, les Jeunes Agriculteurs se sont opposés à la cessibilité des contrats et à leur marchandisation. Leur vente est une charge supplémentaire impossible à supporter pour les jeunes qui souhaitent s'installer. De plus, ces contrats n'offrent pas la garantie absolue qu'ils vont se renouveler automatiquement au terme de leurs cinq ans.
De même, quand les marchés redécolleront, si elles n'ont pas assez d'approvisionnement, les entreprises peuvent être amenées à attribuer des volumes en plus gratuitement, avec une perte de valeur pour les contrats. Pour nous, Jeunes Agriculteurs, la bataille n'est pas perdue.
Il faut travailler à la massification de l'offre et amener les producteurs à l'unité en regroupant les organisations de producteurs. Vu le nombre élevé d'organisations et de groupements de producteurs, cette vision n'est pas partagée par l'ensemble.
Cela n'incite pas à aller de l'avant. Quel avenir voulons-nous donner à la filière ? Quel intérêt voyons-nous à être tous ensemble ? Il faut se poser ces questions. »
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