Les réseaux d'élevage de l'Idele viennent de produire leurs prévisions de revenus pour 2014. « La hausse du prix du lait, les possibilités d'accroître les livraisons et l'excellente année fourragère ont permis d'améliorer significativement les résultats économiques des ateliers laitiers », soulignent-ils. À commencer par les spécialisés de plaine (2,2 UMO, 96 ha dont 75 de SFP, 528 000 l vendus). Leur résultat courant avant impôt et cotisations sociales progresse de 7 000 €/UMO exploitant, à 39 800 €. Les producteurs des filières AOP du Jura et des Savoie (1,9 UMO, 102 ha dont 96 de SFP, 306 000 l vendus) les suivent de près. Leur résultat courant par UMO est en hausse de 6 000 €, à 39 400 €. Quant aux exploitations mixtes lait-viande (2,5 UMO, 144 ha dont 114 de SFP, 495 000 l vendus), elles ont moins bénéficié que les laitiers spécialisés de plaine et de montagne de la bonne conjoncture laitière 2014, la baisse du prix de la viande expliquant cela.
Les polyculteurs à la peine
Leur résultat courant gagne toutefois 4 000 €/UMO, à 37 100 €. Les producteurs de lait les moins bien lotis sont ceux à la tête d'exploitations associant le lait et les cultures de vente (2,7 UMO, 188 ha dont 117 ha de culture de vente, 625 000 l vendus). La baisse des prix et des rendements des céréales est passée par là. Leur résultat perd 1 700 €/UMO, à moins de 28 000 €. Dans les années 2010 à 2012, ces polyculteurs-éleveurs pointaient à 50 000 € et plus par UMO.
JEAN-MICHEL VOCORET
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