Mise en cause de leur statut de professionnel

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Pourquoi une page cosignée par les groupes de presse professionnelle agricole dont le nôtre, le Groupe France Agricole (voir p. 71) ? Parce que nous jugeons incohérente l'interdiction faite depuis le 1er octobre aux laboratoires de santé animale de publier dans nos journaux des informations sur tous les médicaments vétérinaires prescrits sur ordonnance.

Elle est d'autant plus incohérente qu'elle cible aussi les vaccins, au moment où il s'agit de promouvoir leur utilisation pour réduire le recours aux traitements antibiotiques et de mieux en connaître les modes d'action. Lecteurs de ces journaux spécialisés, les éleveurs sont en effet désormais considérés, par les ministères de la Santé et de l'Agriculture, comme faisant partie du grand public. Non plus comme des professionnels donc. En janvier 2011, une ordonnance les reconnaissait pourtant comme infirmiers de leurs élevages et, à ce titre, autorisés officiellement à dispenser certains actes relevant jusqu'alors de la seule pratique vétérinaire. Comment gérer ces contradictions à l'avenir si ces nouvelles règles étaient édictées ?

JEAN-MICHEL VOCORET

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,1 €/kg net +0,05
Vaches, charolaises, R= France 6,94 €/kg net +0,02
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
journée technique sur la tuberculose bovine

La tuberculose bovine fait frémir les éleveurs bas-normands

Maladies
Thomas Pitrel dans sa prairie de ray-grass

« La prairie multi-espèce a étouffé le ray-grass sauvage »

Herbe

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