La FNPL se dit prête à s'engager systématiquement aux côtés de toutes les OP agréées qui, comme l'OPNC, décideraient d'action de groupe contre leur laiterie.
Début d'année en fanfare pour la FNPL, sur le front de la défense du prix du lait, « dans son ADN », comme le rappelle Thierry Roquefeuil, son président. Certes, le syndicat n'est plus autour de la table avec les transformateurs, mais il entend bien soutenir les OP qui, désormais, sont ses seuls interlocuteurs, comme l'a voulu la contractualisation à la française. C'est pour cela que la FNPL a mis en place un observatoire du prix du lait. C'est aussi en ce sens qu'elle a oeuvré avec succès pour voir introduite, dans la loi d'avenir, la possibilité pour une OP d'engager une action de groupe au titre de ses adhérents.
Une annonce de l'action de l'OPNC tout sauf fortuite
Il n'est donc pas fortuit que ce soit par la FNPL, et non pas par la première concernée, l'OPNC (Organisation des producteurs de Normandie Centre), que toute la presse ait appris la décision de cette dernière de lancer une action de groupe visant Lactalis. Une façon pour la FNPL de dire à ses adhérents qu'elle est toujours actrice sur la défense du prix du lait. Une façon aussi de donner écho à cette démarche, car reste maintenant à l'OPNC, et au groupement des producteurs de la laiterie de Cuincy qui lui a emboîté le pas, de réunir assez de mandats de leurs adhérents pour couvrir les futurs frais de justice. Une façon enfin de soutenir la démarche de ces deux organisations de producteurs et de dire qu'elle fera de même dès que d'autres décideront du même type d'action. On pourrait donc revoir la FNPL, comme c'est le cas ici, s'engager via « une procédure d'intervention volontaire » avec son propre avocat. Cette démarche revient à se porter « partie civile » aux côtés des OP. Cela lui permettra notamment d'avoir accès au dossier... et, si besoin, d'argumenter contre Lactalis quand il s'agira de prouver qu'il n'a pas respecté ses engagements contractuels
JEAN-MICHEL VOCORET
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