« Oui, rien ne nous l'interdit. Il s'agit d'une soixantaine d'OP bavaroises qui se sont regroupées dans une structure très souple, la Bayern MEG, qui les aide à négocier avec leurs laiteries. Rien de plus à mes yeux qu'une prestation de service, mais cette Bayern MEG apporte l'expertise nécessaire à la négociation. Et tout le monde y trouve un intérêt, petites et grandes OP qui sont sur un même pied d'égalité, ainsi que les transformateurs qui ont en face d'eux un interlocuteur, certes, solide, mais loyal. Cette organisation des OP bavaroises permet une certaine mise en concurrence des transformateurs. Mais la mobilité des contrats est facilitée par plusieurs spécificités. En Bavière, ce sont les OP qui gèrent le froid. Ensuite, les contrats n'ont pas massifié les volumes à l'excès de façon à permettre leur mobilité. Enfin, il faut une certaine concurrence sur le sourcing entre les laiteries. En France, dans beaucoup de régions, les accords de collecte entre nos transformateurs ont tendance à figer les approvisionnements. Mais il est tout à fait possible qu'un grand groupe laitier, du nord de l'Europe par exemple, vienne changer la donne. »
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