Les raisons de la crise laitière sont simples : l'Europe produit trop de lait dans un marché qui s'est rétréci. Une solution simple serait de s'entendre afin de réduire un peu les volumes et retrouver un meilleur équilibre, sans pour autant revenir aux quotas. Les partisans de cette méthode sont encore très minoritaires dans l'UE. Les syndicats majoritaires européens (Copa, Cogéca) n'en veulent pas, ni les transformateurs, encore moins la Commission et les dirigeants d'Europe du Nord. L'attrait de l'export vers les pays émergents est bien trop fort pour ne pas y aller... mais surtout pas ensemble et si possible en piétinant un voisin affaibli par la crise.
| Aperçu des marchés | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Vaches, charolaises, U= France | 7,1 €/kg net | +0,05 | |||||
| Vaches, charolaises, R= France | 6,94 €/kg net | +0,02 | |||||
| Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux | 190 €/t | = | |||||
| Colza rendu Rouen Rouen | 465 €/t | +3 | |||||
Météo
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
FCO : le Grand Ouest en première ligne
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?