Sur les 35,7 Mt de blé tendre disponibles sur cette campagne, FranceAgriMer estimait le mois dernier que 4,75 Mt seraient consacrés à la fabrication d’aliments du bétail.
Mais la guerre en Ukraine et la flambée des prix qui l’accompagne ont modifié la donne et l’organisme vient de sabrer de 250 000 tonnes ces prévisions.
De fait, le blé est aujourd’hui beaucoup moins compétitif que l’orge et le maïs, a expliqué Marc Zribi le 9 mars, ce qui freine la demande intérieure.
En plus de l’effet du prix, le chef de l'unité grains et sucre de FranceAgriMer explique aussi cette modification des estimations par la décapitalisation du cheptel français et de l’influenza aviaire dans les élevages de volailles.
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