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En complément des aides du premier pilier, les éleveurs et les céréaliers ont la possibilité d’opter pour la Maec systèmes herbagers et pastoraux pour une durée de cinq ans à partir de 2015.
La mesure agro-environnementale et climatique (Maec) Systèmes herbagers et pastoraux s’appuie sur « la notion de risque de disparition de la pratique existante, qui est plus élevé en fonction des zones ciblées :
risque de type 1 : potentiel agronomique faible, risque d’abandon des surfaces, de fermeture des milieux…
risque de type 2 : potentiel agronomique modéré, risque d’intensification de l’élevage, de "céréalisation" partielle…
risque de type 3 : potentiel agronomique relativement élevé notamment pour les cultures, risque d’abandon de l’activité d’élevage, de "céréalisation" forte…
Les bénéficiaires éligibles à cette mesure sont les exploitations :
disposant un nombre minimal d'Ugb herbivores fixé au niveau régional ;
dont le taux de spécialisation herbagère et pastorale : minimum 70 % de la Sau
Les conditions à remplir par ces exploitations éligibles sont :
le respect d’un taux maximum de chargement animal : maximum 1,4 Ugb/ha ;
le non retournement de la surface toujours en herbe (Sh), sauf cas de force majeure et dans la limite de 5 % sous réserve de ré-implantation ;
le maintien des surfaces d’intérêt écologique sur toute la Sth ;
l'absence de traitement phyto sur toute la Sth (sauf traitements localisés) ;
le respect d’un engagement de résultat sur certaines surfaces dites « surfaces cibles », qui sont des témoins d’une conduite préservant l’équilibre agro-écologique des prairies et des parcours (ces surfaces cibles doivent représenter une certaine part de la Sth, d’autant plus grande que le potentiel agronomique est faible) : présence de certaines plantes indicatrices qui révèlent une conduite des prairies adaptée au milieu et à son potentiel de production ; exclusion du sous- et sur-pâturage sur les parcours.
Le montant des aides dépend du risque d’abandon de la pratique existante, qui varie selon les zones.
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