Après trois ans d’expérimentation, Pacifica étend son contrat d’assurance récoltes pour les prairies à l’ensemble de la France à partir du 15 juin prochain. La filiale d’assurances dommages du Crédit agricole compte signer 1.000 contrats avec les éleveurs d’ici fin 2015 pour la campagne fourragère 2016.
A partir du 15 juin prochain, Pacifica proposera un contrat d’assurances pour la perte de fourrages sur les prairies pour 2016. Pendant trois ans, la filiale assurances dommages du Crédit agricole Assurances avait déjà testé cette offre auprès de 300 éleveurs.
Le déploiement de cette assurance prairies à l’ensemble du territoire constitue la réponse de l’assureur aux demandes des Pouvoirs publics. Comme la mise en place de l’assurance récoltes pour les cultures, « cette démarche s’inscrit dans une perspective de transition du régime public des calamités agricoles vers les assurances privées », expliquent les représentants de Pacifica.
L’assureur s’était associé à Airbus Defence and Space, leader européen de l’industrie spatiale et de la défense pour créer, il y a 12 ans, un indice de suivi de la production d’herbe. Cet indice de production fourragère (Ipf) calculé commune par commune, grâce à une mesure satellitaire tous les 10 jours, servira de référence pour évaluer les taux de pertes d’herbe. « Dès l’automne 2015, l’Ipf, à l’échelle de chaque petite région fourragère, sera mis gratuitement à disposition du monde agricole », poursuivent les responsables de la compagnie d’assurances.
Autour de 10 €/ha net
Dès la mi-juin 2015 et jusqu’à fin janvier 2016, les éleveurs pourront assurer leurs prairies permanentes ou temporaires, estives et alpages, pour un coût net d’environ 10 €/ha. Ce coût net sera modulable en fonction du niveau de risque dans la zone géographique, des choix en matière de niveau de capital assuré – de 600 € à 1.000 €/ha – et de taux de franchise, entre 10 et 50 %. L’indemnisation est définie par nature de récolte pour permettre le rachat des aliments équivalents à la perte subie. L’agriculteur devra assurer l’ensemble des prairies de son exploitation pour la production d’herbe du 1er février au 31 octobre de l’année.
Au même titre que les autres contrats d’assurances récoltes, cette assurance prairies bénéficiera de la subvention publique de 65 %.
Pacifica, qui intègrera cette nouvelle offre d’assurances aux contrats socles multirisques climatiques, compte signer 1.000 contrats d’ici fin 2015.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026