Composante essentielle des performances technique et économique des éleveurs, l’alimentation animale sera aussi une source d’économie de gaz à effet de serre dans les années à venir. Selon l’APCA et l’Inra, un meilleur ajustement des rations constitue le levier le plus facile à mettre en œuvre dans les élevages pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.
Réduire les émissions de Ges en bénéficiant d’une baisse du coût alimentaire de son troupeau laitier et sans remettre en cause les performances techniques de l’exploitation : voilà ce que permettrait un meilleur ajustement des rations des troupeaux bovins et porcins.
Selon l’APCA et l’Inra, l’ajustement des apports protéiques des vaches laitières et des porcs, de même que l’introduction de lipides dans la ration des bovins permettraient de réduire l’empreinte carbone de l’ élevage français de 2,6 Mt éqCO2 par an.
Dans les exploitations d’élevage, « l’ajustement des apports protéiques dans les rations est le premier levier d’action en faveur du climat », explique l’APCA, dans son guide sur les solutions climat*. Cet ajustement permet de réduire la part d’azote dans les déjections et la quantité de concentrés azotés.
En bovins lait, l’ajustement des matières azotées totales à 14 % pourrait ainsi se généraliser sans baisse significative de la production ou de la qualité, selon l’Inra. La baisse d’émissions de Ges serait de 125 kg éqCO2/vache/an. Limiter les matières azotées à 14 % serait aussi bénéfique pour les finances de l’exploitation : en atelier laitier, les éleveurs feraient une économie de 25 €/VL/an.
Pour les bovins nourris avec des concentrés, l’introduction de 3 à 5 % de lipides réduit de 10 à 15 % la production de méthane entérique. Mais cette introduction reste coûteuse : 110 € par an et par vache laitière, et de 50 à 80 €/an pour les autres bovins.
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