« Les besoins nutritionnels des lapins varient fortement de ceux des autres animaux avec la particularité d’un apport journalier élevé de fibres dans leur alimentation. C’est pourquoi des matières premières telles que la luzerne déshydratée et la pulpe de betterave déshydratée constituent un pourcentage important de l’aliment lapin.
En 2013, la luzerne a connu une hausse de 16,5 % de son cours moyen par rapport à 2012 et la pulpe de betterave une hausse de 13 %. Les conditions pluvieuses du printemps 2013 ont été à l’origine d’une baisse de production de luzerne et de pulpe de betteraves, entraînant des répercussions à la hausse sur le cours de ces matières premières à l’automne tandis que le prix des céréales tendait à baisser. De plus, la diminution des aides européennes au secteur de la déshydratation contribue à la hausse des cours de la luzerne. Enfin, il faut noter que ces matières premières connaissent depuis peu un regain d’activité à l’export qui contribue au maintien de prix élevés.
C’est pourquoi en 2013, l’indice moyen annuel Itavi du coût des matières premières des aliments lapins est en hausse de 5 % par rapport à 2012. Après avoir légèrement baissé à partir de l’été dernier, une remontée s’est amorcée sur décembre.
Avec la reprise actuelle des cours des matières fibreuses et malgré le rôle modérateur que jouent les fabricants sur les variations de prix des aliments pour animaux, en écrêtant par leurs techniques d’achat et la formulation, les variations de prix des matières premières, les producteurs de lapin restent soucieux quant à l’évolution du prix de l’aliment dans les mois qui viennent.
Il est donc primordial que la distribution entende les arguments de ses fournisseurs pour que la production ne subisse pas de pression sur le prix de reprise du lapin. »
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?