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Alors que les ventes d’animaux vivants vers les pays tiers atténuent la baisse du solde commercial de produits agricoles bruts, les importations importantes de viandes expliquent les deux tiers du recul de l’excédent commercial de produits transformés depuis le début de l’année.
Avec 575 millions d’euros (M€), l’excédent commercial de bovins viande a augmenté de 28 M€ depuis janvier dernier par rapport à l’année passée à la même période. Or dans le même temps, l’excédent de produits agricoles bruts végétaux et animaux baisse de 1,2 milliard d’euros sur les six premiers mois de l’année, du fait de la baisse des cours des céréales.
Mais le déficit des importations de produits carnés atteint sur six mois 650 millions d’euros. Il a progressé de puis de 180 M€ et il explique à lui seul les deux tiers du recul de l’excédent commercial des six premiers mois de l’année de près de 290 M€.
Les produits laitiers font exception à cette tendance baissière avec une progression de 155 M€ depuis janvier 2014 comparé aux six premiers mois de 2013. Mais ce solde commercial s’explique à la fois par de fortes hausses des exportations (+ 313 M€ sur six mois) et des importations (+ 160 M€ environ).
Hausse des ventes d'animaux vivants
Les chiffres du commerce extérieur de juin dernier révélés par le Service de la statistique et de la prospective du ministère de l’Agriculture confirment le bilan des six premiers mois de l’année.
Les ventes d’animaux vivants se sont élevées à 156 M€ (+ 13 M€ par rapport à juin 2013) et celles de produits laitiers à 574 M€ (+ 51 M€). « Les importations de produits laitiers augmentent de 39 millions d’euros, du fait de la hausse des quantités achetées de fromage, beurre et poudre de lait. Les achats de produits de l’abattage augmentent de 37 millions d’euros, du fait de la hausse des quantités achetées de viandes porcines, ovines et de préparations », souligne le ministère de l’Agriculture.
Tous produits confondus, l’excédent commercial agricole et agroalimentaire des six premiers mois de l’année, atteint 4,3 milliards d’euros, en baisse de 1,5 milliard d’euros. Malgré un début d’année en légère hausse, l’excédent en produits transformés diminue.
Celui en produits agricoles bruts baisse de 1,2 milliard d’euros sur les six premiers mois de l’année, du fait de la baisse des cours des céréales.
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