La campagne 2021 du contrôle de performance en bovin viande repose sur l'analyse des données de plus de 20 000 troupeaux. Le document, fourni par l'Institut de l'élevage avec le concours de Bovins croissance et Races de France, permet de mettre en évidence les races présentant les plus grandes facilités de vêlage. Les notations de facilité de naissance reposent sur les éléments enregistrés par les éleveurs.
Les races rustiques se démarquent
Toutes races et rangs de vêlages confondus, 82 % des veaux issus du cheptel allaitant en 2021 sont nés sans l'intervention de l'éleveur. 3 % d'entre eux sont issus d'un vêlage difficile, et 2 % d'une césarienne. Sans surprise, les premiers seconds vêlages des vaches allaitantes demandent davantage l'intervention de l'éleveur, avec 69 % de vêlages sans aide, et 4 % de césariennes.
Parmi les 3 principales races allaitantes françaises, la Limousine est celle qui présente la plus grande proportion de vêlages de rang 1 et 2 sans aide, à hauteur de 84 % de vêlages faciles et 1 % de césariennes, contre 66 % de vêlages faciles en Blonde d'Aquitaine et 3 % de césariennes, et 58 % de naissances sans aides pour la Charolaise, qui affiche également un taux de césariennes à 5 %.
Les Salers et Gasconne des Pyrénées ont la plus grande proportion de vêlages faciles, avec respectivement 92 % et 91 % de premiers et seconds vêlages réalisés sans aide de l'éleveur. De manière générale, les races rustiques se démarquent par leur facilité de vêlage.
Après la Prim’Holstein, la Génétique Haute Performance débarque en Normande
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises
Dermatose dans le Rhône : de nombreuses races renoncent au Sommet de l’élevage
En Suède, la ferme historique DeLaval passe de 250 à 550 vaches laitières
Ils rétrofitent un John Deere en électrique : le verdict après un an d’utilisation
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Comment préparer une vache à la césarienne
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
T. Bussy (FNSafer) : « Beaucoup de monde pense que la Safer, c’est opaque »