Chaque année, le Groupe Économie du Bétail de l’Institut de l’élevage publie une synthèse des données économiques des filières bovines, et propose une estimation de la destination des veaux issus des races laitières et allaitantes pour l'année 2020.
En tonnage, la France semble proche de l’autosuffisance en viande bovine (hors veau), avec 1,27 million de tonnes équivalent carcasse (téc) produits en 2021 pour 1,29 millions de téc consommés, mais les Français ne sont pas forcément friands des typologies d’animaux produits sur le territoire. En effet, 60 % de la consommation de viande bovine provient de vaches de réformes (laitières ou allaitantes), alors que 47 % de la production est concentrée sur ce segment. Le cheptel français écoule 30 % de ses animaux sous forme de jeunes bovins ou taureaux (82 % typés viande, et 18 % typés laitiers). La viande de JB ne représente cependant que 15 % de la consommation de viande bovine des Français.
Les génisses laitières sont sans surprise majoritairement dédiées à la reproduction (71 %), là ou 43 % des génisses issues du cheptel allaitant sont destinées au renouvellement du troupeau.
L'export reste un débouché de choix pour les broutards
Au-delà du renouvellement du troupeau, les marchés étrangers restent un débouché privilégié pour les veaux de vaches allaitantes. En 2020, 23 % des femelles issues du cheptel allaitant, et 45 % des mâles étaient valorisés via l'export maigre. C'est également le débouché de 18 % des veaux mâles issus de troupeaux laitiers.
Sans surprise, les mâles issus du troupeau laitier sont très majoritairement dédiés à la production de veaux de boucherie. Seuls 14 % sont engraissés pour être écoulés en jeunes bovins. Les élevages allaitants engraissent davantage leurs animaux, avec 43 % des veaux mâles valorisés en jeunes bovins, et 29 % des femelles en génisses.
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