Selon Agreste, le service statistique du ministère de l’Agriculture, les abattages de bovins ont progressé de 3,5 % en novembre 2016 par rapport à 2015, avec des prix nettement inférieurs à l’an passé. La production de bovins, quant à elle, fait un bond de 13 %.
En novembre 2016, les abattages totaux de bovins, corrigés des variations journalières (CVJA), sont supérieurs de 4,4 % en têtes et de 3,5 % en poids à ceux de novembre 2015, selon Agreste, le service statistique du ministère de l’Agriculture. « Les conditions climatiques de cet été et leur impact négatif sur les niveaux de productions fourragères peuvent expliquer en partie la progression des abattages de bovins de plus d'un an (+ 4 %) », justifie l’établissement dans sa note publiée le 21 décembre 2016.
« Avec près de 205 000 têtes, le nombre de bovins femelles de plus d‘un an abattus (CVJA) est en repli de 4,6 % par rapport à 2015. En poids, la hausse atteint 3,5 %. Cette hausse concerne aussi bien les vaches (+ 4 %) que les génisses (+ 7,5 %). En novembre, le cours moyen des vaches est toujours inférieur à 2015. A 2,99 €/kg carcasse, le cours moyen des vaches de type « O » est inférieur de 5 % en glissement annuel et de près de 7 % par rapport à la moyenne quinquennale. Le cours des vaches de type "R" est inférieur de 5 % au cours de novembre 2015. »
Toujours pour novembre 2016, les abattages de taurillons sont supérieurs de 1,9 % en têtes et de 1,8 % en poids sur un an. Sur les onze premiers mois de l’année 2016, ils sont néanmoins en retrait de 4 % en têtes et 3 % en poids. A 3,64 €/kg carcasse en moyenne sur le mois de novembre, le cours du jeune bovin de classe R entame sa hausse saisonnière. Il reste néanmoins en retrait de 4 % par rapport au niveau de 2015.
Traditionnellement, les abattages de veaux de boucherie connaissent un pic à l’automne. Mais en novembre, ils dépassent de 6 % en têtes et en poids le niveau de 2015. Dans ce contexte, à 5,56 €/kg carcasse, le cours moyen des veaux de boucherie reste inférieur de plus de 6 % à celui de novembre 2015 et de 10 % au cours moyen de la période 2011-2015.
La production de bovins bondit de 13 %
En octobre 2016, la production totale bovine s’établit à plus de 524 000 têtes, en hausse de 13 %, en glissement annuel. Sur les dix premiers mois de 2016 elle dépasse de 0,9 % le niveau de 2015.
En glissement annuel, avec plus de 405 000 têtes, la production de bovins finis est légèrement supérieure à celle de 2015, conséquence de la stabilité des abattages (+ 1 400 têtes soit + 0,3 %) et de la hausse des exportations de bovins finis sur la période (1 400 têtes soit + 34 %). Sur l’année, la production de bovins finis recule de 0,4 %. En octobre, avec près de 97 000 têtes, les exportations totales de broutards sont supérieures de 57 000 têtes (+ 140 %) à celles d'octobre 2015, premier mois après la détection de foyers de FCO en France qui avait entraîné une crise sur le marché du broutard. Les ventes de broutards lourds (+ 300 kg vif) ont ainsi été multipliées par plus de 3,5, passant de 20 000 têtes à 75 000 têtes, en glissement annuel. Cette hausse concerne essentiellement le marché italien qui progresse de 50 000 têtes sur le mois.
Les ventes de broutards légers (animaux de 160 à 300 kg vif) ont augmenté de 10 % (+ 2 000 têtes), le marché turc principal débouché de ce type de produit étant toujours quasi fermé. Sur l’année, les exportations totales de broutards dépassent de 7 % le niveau de 2015. La fermeture du marché turc (- 71 000 têtes, en glissement annuel) est compensée par la progression des exportations de bovins vers l’Italie (+ 100 000 têtes) et l’Algérie (+ 18 000 têtes). En novembre 2016, le marché du broutard reste perturbé. A 2,53 €/kg vif, le cours moyen du broutard Charolais est inférieur de plus de 9 % au niveau atypique de 2015 et de 6 % au cours moyen de la période 2011-2015. En novembre 2016, l’indice Ipampa des aliments pour gros bovins est inférieur de 4,3 % au niveau de 2015.
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