La cotation du beurre est revenue à son record de fin 2016 et cette hausse pourrait se poursuivre, sachant que le pic de la production européenne s’annonce (mi-mai). Le marché de la poudre présente une tout autre facette avec des cotations s’approchant, début avril, du niveau de l’intervention (1 700 €). D’ailleurs, l’Allemagne, la Pologne, les Pays-Bas et la Lituanie ont eu recours aux achats publics (2 700 t de stocks en plus au 14 avril). Ces ventes à l’intervention pourraient être contenues, surtout après le pic, du fait d’un frémissement à la hausse de la cotation de la poudre 0 %. En cause, une demande mondiale qui semble se réveiller : d’ailleurs, la Chine a augmenté ses achats de 4 % sur janvier et février. Un appel d’offres algérien de 35 000 tonnes participe aussi au redressement et les acheteurs européens, constatant que le prix ne tomberait pas plus bas, se couvrent pour la fin de l’année. Mais pas question de crier victoire. Les énormes stocks européens pèsent toujours et les États-Unis dégagent les leurs sur le marché mondial depuis le début de l’année (leurs exportations ont progressé de 19 % en janvier et février). Quant à la collecte européenne, elle a légèrement progressé en début d’année : de - 2,2 % en janvier à - 1,8 % en février (/2016). Mais le prix du lait toujours contenu (310 € pour 1000 l en 38/32) n’incite pas à une reprise massive.
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