Deux types de financement existent :
• Le crédit hypothécaire
Cette forme de crédit repose sur l’octroi d’un prêt sur la base de la valeur d’un bien immobilier (foncier, bâtiment). Le montant du prêt représente au maximum 70 % de la valeur du bien, contre 80 % il y a quelques années. Le taux d’intérêt est faible, souvent inférieur à 2 %. S’y rajoutent des frais. Le prêt est consenti sur une durée longue. Mais les remboursements anticipés sont possibles. L’organisme de crédit émet des obligations hypothécaires pour financer le prêt. Elles sont vendues sur le marché. Elles sont souvent achetées par des fonds de pension, des banques ou des particuliers. Elles sont réputées sans risques. Lorsque la valeur du bien hypothéqué augmente, il est possible de demander un nouveau prêt assis sur la plus-value constatée. C’est ce qui s’est produit avec la flambée du prix du foncier dans les années 2000.
• Le prêt bancaire
Comme le crédit hypothécaire ne permet pas de couvrir la totalité de l’investissement, les éleveurs recourent ensuite à un prêt bancaire classique. Mais parce que leurs biens sont déjà hypothéqués, ils ont peu de garanties à offrir à la banque. De ce fait, celle-ci prend un risque et ajuste le taux d’intérêt en conséquence. Aujourd’hui, au Danemark, obtenir un prêt à 5 % est une performance. Beaucoup sont à 7 ou 8 %. Il s’agit de taux révisables. Les éleveurs considérés comme peu solvables voient leurs taux monter à 10, voire 15 %.
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