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Jon Harlouchet cultive du maïs population depuis une dizaine d'années. Il explique ses choix de sélection et la valorisation de ses productions.
« J'ai l'impression de faire un métier qui est porteur de sens : je produis des aliments sains, gouteux et agréables à manger. C'est ce qui a guidé mon travail depuis que je suis paysan, et j'arrive à en vivre et à faire vivre ma famille. » Jon Harlouchet, agriculteur dans le pays Basque, a su valoriser ses productions : il vend le lait de ses 19 Montbéliardes en lait cru et yaourts, et transforme une grosse partie de son maïs en farine et polenta.
Maïs population Arto Gorria
Jon Harlouchet a opté pour le maïs population : « Contrairement à un hybride, c'est un maïs qui a de la diversité génétique et qui évolue en s'adaptant au fil des années. » Il a implanté jusqu'à 15 origines de maïs en 13 ans et a constaté un progrès niveau rendement (aujourd'hui 60 q/ha en bio et non irrigué).
Après séchage, le maïs est égrainé, trié et stocké en container. Il est transformé dans un moulin (rendement de 7 à 8 kg à l'heure) pour sortir 55 % de polenta, 35 % de farine et 10 % de son pour les vaches. L'agriculteur vise à l'avenir une nouvelle valorisation vers un produit fini (galettes du Pays Basque).
Du côté des vaches, elles sont conduites en pâturage tournant dynamique et l'hiver au foin (séchoir en grange) avec une complémentation de maïs + orge et soja achetés.
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