La Coopal s’engage pour soutenir ses jeunes

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Au centre, le président de la Coopal, Jacques Cornelissen, signe la convention de partenariat avec les représentants des laiteries partenaires et des chambres d'agriculture. (©J.Pezon)

À l’occasion du Sommet de l’élevage, la Coopal a signé une convention de partenariat avec les chambres d’agriculture, avec le soutien financier de ses clients, SLVA et la Fromagerie du Velay.

Lors d’une conférence organisée au Sommet de l’élevage le 7 octobre, la Coopal, coopérative de collecte d’Auvergne-Limousin (80 Ml), a signé une convention avec ses partenaires officialisant la mise en place d’une politique spécifique de soutien et d’accompagnement des jeunes et des nouveaux installés.

Cette stratégie comprend une prime de 20 €/1 000 litres sur les volumes livrés pendant quatre ans, versée à tout nouvel installé depuis janvier 2025, dans la limite de 300 000 litres de lait éligibles et assortie d’un prix de base minimum de 450 €. Ce bonus de début de carrière est financé par les deux partenaires industriels de la coopérative qui s’impliquent ainsi à ses côtés dans la durabilité de la filière lait de montagne : la Société laitière des volcans d’Auvergne (SLVA) du groupe Terra Lacta, qui valorise 60 Ml dans la filière lait de consommation de montagne non OGM, dont 20 Ml via un contrat tripartite passé avec Carrefour, et la Fromagerie du Velay du groupe Centurion, pour 20 Ml. « Nous n’avons pas hésité à nous engager dans ce projet avec la Coopal, car nous avons aussi besoin de sécuriser la ressource laitière dans les années à venir », a déclaré le représentant du groupe Centurion.

Se former et prévenir les situations difficiles

En contrepartie, les bénéficiaires s’engagent à participer, chaque année, à deux jours de formation collective. Grâce à des financements de la région et de l’Europe, ces formations seront assurées gratuitement par les conseillers des chambres d’agriculture du Cantal, de Corrèze, de la Creuse et du Puy-de-Dôme, dans le cadre d’une convention qui intègre par ailleurs trois visites post-installation. « Devenir éleveur est un métier complexe, et l’on peut rapidement se retrouver débordé, surtout lorsque l’on s’installe en individuel, rappelait Daniel Couderc, président de la chambre de Corrèze. À travers cet accompagnement technique ou administratif, l’idée est aussi de pouvoir déceler précocement des situations difficiles en début de vie professionnelle. » Dans cet esprit, le conseil d’administration de la Coopal a aussi prévu la mise en place d’un éleveur référent choisi par chaque jeune.

Le programme concerne 5 à 6 jeunes installés/an, âgés de 45 ans maximum, sur les quelque 250 adhérents que compte la coopérative, répartis dans quatre départements. Au-delà, son président espère prolonger cette expérience générationnelle à travers la création de groupe d’échange, l’organisation d’une journée collective annuelle autour de thèmes encore à définir (visite d’usine, de laboratoire…). « Sur un territoire très éclaté, où certains sont parfois isolés, ces initiatives visent à créer une dynamique laitière collective autour d’un réseau de jeunes éleveurs, contribuant à construire une coopérative tournée vers l’avenir. »

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Vaches, charolaises, U= France 7,35 €/kg net +0,05
Vaches, charolaises, R= France 7,15 €/kg net +0,04
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