Dans un communiqué de presse du 4 octobre, la Coordination rurale a fait part au gouvernement de la nécessité d’apporter une aide financière aux éleveurs concernés par les premiers foyers de maladie hémorragique épizootiques (MHE) identifiés en France. Inquiet de l’étendue des conséquences sanitaires de cette épidémie, qui reste encore à définir, ainsi que de ses lourdes répercussions économiques, le syndicat a interpellé le ministre de l’Agriculture à ce sujet lors du Sommet de l'élevage.
« Les premiers foyers de MHE (maladie hémorragique épizootique) dans le Sud-Ouest, inquiètent fortement les éleveurs. Si les impacts sanitaires sont encore difficiles à appréhender à ce stade, il est certain que la MHE engendre de la morbidité et de la mortalité. Pour la CR, l’État, en l'absence de vaccin, a une responsabilité dans l’accompagnement des éleveurs qui ne disposent que de moyens de lutte très limités. »
La Coordination rurale a saisi l’occasion de la tenue du Sommet de l’élevage pour réclamer au ministre de l’Agriculture « un accompagnement financier afin de compenser les impacts sanitaires de la maladie ». La CR indique en outre le montant élevé de prise en charge des soins, évalué entre 250 et 600 euros par tête, auquel s’ajoute la perte des animaux ne pouvant être sauvés.
« Les conséquences sanitaires ne se limitent pas à cela, la CR s'interroge sur de probables effets sur la reproduction (avortement, baisse de la fertilité, momification, etc.). Le syndicat a demandé au ministre la mise en place des années blanches pour les éleveurs impactés par la MHE et la prise en charge des analyses nécessaires à la sortie des animaux de la zone réglementée. »
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