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« La paratuberculose se manifeste par une diarrhée persistante, une perte de production laitière et de vitesse de croissance. C'est une maladie très coûteuse pour l'éleveur, notamment avec des pertes indirectes liées à la baisse de production (1 à 2,5 kg de lait par jour, soit 13 €/1000 l de perte ou entre 32 et 95 €/VL/an. », rappelle Etienne Gavart, président du GDS 14 à l'occasion d'un webinaire organisé par Littoral Normand. « Elle se transmet d'un animal adulte infecté à un veau via une contamination par les excréments, mais le diagnostic ne se fait que sur animal adulte. »
Des animaux résistants à la paratuberculose
La paratuberculose est une maladie sous surveillance : elle est estimée présente dans 30 à 70 % des cheptels laitiers français. L'objectif des GDS est donc de limiter sa propagation et ses impacts, via des indicateurs et des méthodes de dépistage. « Les GDS se sont aperçus que certaines races (comme la Charolaise) exprimaient rarement la paratuberculose, tandis que d'autres étaient plus sensibles. Cela laissait présager qu'il y avait une sensibilité génétique à la maladie », explique Etienne Gavart.
Face à ce constat, plusieurs institutions ont travaillé au développement d'indicateurs génomiques de résistance à la paratuberculose (un critère avec une héritabilité de 0,15, équivalente à celle des cellules). Ce nouvel index (RPTB) sera prochainement disponible en race Prim'holstein (encore en cours de déploiement en race Normande), avec une précision en voie femelle de quatre classes : très sensible, sensible, intermédiaire ou résistant.