La Corée du Sud, le Japon, la Chine, la Thaïlande, l'Egypte, l'Algérie, le Maroc et la Tunisie ont annoncé l'arrêt de leurs importations de volaille française, a précisé Loïc Evain. « La liste n'est pas exhaustive », mais n'inclut pas les 27 autres pays de l'Union européenne, qui ont validé en début de semaine « le périmètre de gestion de la maladie » proposé par la France et limité au département de la Dordogne, comme prévu par les normes de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE). « Malheureusement certains pays ont comme réaction première de fermer leurs frontières et ensuite de discuter », a-t-il regretté, assurant qu'après de premiers contacts certains pays pourraient « rouvrir très rapidement leurs frontières », notamment le Maroc.
Dans les pays du Golfe, qui comptent parmi les principaux acheteurs de volaille française, en particulier l'Arabie saoudite, « on n'a pas de décision de fermeture pour l'instant » et des échanges sont en cours « pour faire en sorte qu'on n'ait pas de fermeture », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, en France, « une ou deux suspicions » de grippe aviaire sont en cours d'analyse, mais ne sont « pas à mettre en relation avec les trois foyers qui ont été identifiés » en Dordogne, a-t-il affirmé. Un premier cas a été confirmé la semaine dernière à Biras, où une souche du virus H5N1 « hautement pathogène pour les volailles » a été dépistée dans une basse-cour. Deux élevages ont aussi été infectés à Domme et à Saint-Paul-la-Roche, conduisant les autorités à abattre quelque 14.000 canards et 1.000 oies. A Domme, une souche H5N2 également « hautement pathogène » a été identifiée, tandis que la souche virale du troisième foyer n'est pas encore déterminée, a signalé Loïc Evain. Ces trois souches sont toutefois d'origine européenne et ne sont donc « pas des souches asiatiques connues comme étant potentiellement transmissibles à l'homme », a-t-il assuré.
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