500.000 animaux ont été vaccinés contre la fièvre catarrhale ovine (FCO) depuis mi-septembre en France pour permettre la reprise des exportations entravées par l'épizootie, a annoncé mercredi le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll.
La Direction générale de l’alimentation (DGAL) a réuni le 13 octobre, de façon exceptionnelle le Conseil national d'orientation de la politique sanitaire animale et végétale (CNOPSAV) afin de faire un point de situation sur les mesures de gestion et de protection mises en place et de discuter de la stratégie à adopter en termes de vaccination et de zonage au vu de l’évolution de la situation. Stéphane Le Foll a décidé de fusionner les zones de protection et les zones de surveillance actuellement définies afin de n’avoir qu’une « zone réglementée » et d’y permettre ainsi tous les mouvements d’animaux. La réglementation prévoyait en effet « une zone interdite » d'un rayon de 20 kilomètres soumis à des mesures drastiques, une « zone de protection » d'un rayon d'au moins 100 kilomètres et une « zone de surveillance » de 150 kilomètres autour des exploitations infectées.
500 000 animaux vaccinés
« Aujourd'hui plus de 500.000 animaux ont été vaccinés depuis mi-septembre », a déclaré le ministre lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
« Il faut qu'il y ait deux vaccins pour pouvoir immuniser un animal, à trois semaines d'intervalle », il y aura donc une seconde vague de vaccination afin « d'assurer à partir de là (...) les exportations que souhaitent les éleveurs », notamment vers l'Italie et la Turquie, a-t-il expliqué.
10 jours entre deux injections
Dans un communiqué, le ministère de l'agriculture a indiqué un peu plus tard que « des discussions ont pu aboutir, notamment avec l'Espagne et que les discussions en cours avec l'Italie permettront d'exporter des animaux vaccinés 10 jours après la seconde injection au lieu des 60 jours prévus par la réglementation européenne ».
Le ministre s’engage à poursuivre les négociations bilatérales avec ces pays mais aussi avec la Turquie et l’Algérie pour faciliter les exports de ruminants français, tout en apportant des garanties sanitaires sur le caractère indemne des animaux exportés.
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