
La section Saint-Père de l’OP lait bio Seine & Loire a le sourire. Elle a reçu d’Intermarché, propriétaire de cette laiterie, un chèque de 151 712 € correspondant à la plus-value du lait bio de la gamme Les Éleveurs vous disent Merci ! Déclinée sur 16 produits, cette marque affichant le prix payé au producteur a été lancée en 2018 en lait conventionnel, en 2020 en version bio. Pour sa première année marquée par la crise du Covid-19, 2,3 Ml de lait bio ont été vendus à 1,04 €/l, pour un prix au producteur de 55 ct/l. À ce jour, 76 exploitations bio livrent la laiterie Saint-Père, dont 50 adhèrent à l’OP. Ces dernières, qui pèsent 24 des 31 Ml livrés, se partageront le chèque d’Intermarché, soit 7,11 €/1 000 l pour les mois concernés. « Notre objectif commun est de développer le nombre d’adhérents », justifie Joris Lefort, représentant des livreurs Saint-Père à l’OP.
Accord-cadre signé avec Intermarché
Autre point de satisfaction, la section Saint-Père de l’OP vient, après de « longues discussions », de signer avec Intermarché un premier accord-cadre. Il prévoit un calcul du prix du lait à 50 % sur le prix de revient, 50 % sur le marché, avec un tunnel de négociation de plus ou moins 3 %. Les nouveaux producteurs bénéficient d’un engagement de cinq ans, renouvelable tous les trois ans, et les éleveurs en conversion reçoivent pendant deux ans une prime de 40 €/1 000 l. « Jusqu’en octobre 2021, le prix de base moyen de 2020, à 469,17 €/1 000 l, est reconduit, indique Joris Lefort. Par la suite, nous aimerions atteindre le seuil psychologique de 470 €. »« Cet accord est un engagement à long terme et un socle pour avancer vers de nouveaux projets en fonction de la demande des consommateurs, explique, de son côté, Intermarché. C’est la garantie d’un approvisionnement sécurisé pour les deux parties, nécessaire de notre côté car nous construisons, par exemple, une nouvelle beurrerie pour 2022. »
Dans les prochains mois, l’OP et Intermarché prévoient une stabilisation du marché en volume et en prix. La dynamique de consommation des produits laitiers bio semble marquer le pas et l’OP se prépare, au besoin, à « modérer la production afin de préserver l’avenir et un prix rémunérateur ». Le ralentissement des conversions convient donc aux deux parties. Leur préoccupation est davantage sur la transmission des exploitations et l’attractivité du métier d’éleveur laitier.
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