Votre installation de traite vieillit et vous hésitez à investir dans un (ou plusieurs) robot(s) ? Les réseaux d'élevage Inosys ont simulé l'impact économique d'un tel investissement sur un élevage. Des chiffres utiles pour nourrir vos réflexions.
« Combien coûte un robot de traite ? Quel est son coût de fonctionnement ? Quels investissements parallèles prévoir ? Quelle est sa durée de vie ? Mes vaches vont-elles produire plus au robot ? Et quelle sera la qualité du lait ? Faut-il étaler les vêlages ? Réformer davantage ? Comment va évoluer ma ration ? Mes vaches vont-elles pâturer autant ?... » Autant d'interrogations légitimes qui surviennent dans une réflexion d'installation d'un robot de traite.
Impacts du robot de traite sur les résultats économiques de l'élevage
Situation de départ : - SAU de 213 ha (81 ha de PP, 22 ha d'ensilage de maïs, 110 ha de céréales + oléagineux) - 123 UGB dont 76 VL à 8 100 l/VL et 34 génisses en vêlage 30 mois - 615 600 l de lait livré - Disponibilité pour vivre et autofinancer : 99 000 €, soit 49 500 € par associé.
Ci-dessous la synthèse des conséquences économiques de l'installation du robot (prix du lait maintenu en raison d'une qualité du lait constante) :
Dans cette situation, l'EBE de l'exploitation va baisser de 13 800 €. Après l'installation du robot, l'argent disponible sur l'exploitation diminue à 63 900 €, soit 32 000 € par associé. Le robot représente un coût total de 35 100 €/an, soit 57 €/1000 l.
Mais cette simulation a été faite à niveau de productivité constant. Plusieurs variantes ont été chiffrées pour réduire ce coût de 57 €/1000 l :
- augmentation de la production (8 600 l/VL à 220 g/l de concentré) : - 13 €/1000 l - remplacement de la VL 18 au robot par du Wheat feed et du tourteau : - 8 €/1000 l - remplacement de la VL 18 par de la céréale et du tourteau : - 9 €/1000 l - achat d'un robot d'occasion : - 8 €/1000 l - autre hypothèse inverse : dérapage en concentré (8600 l à 300 g/l) : + 16 €/1000 l
On le sait : la mise en place d'un robot de traite représente un coût non négligeable avec certaines charges incompressibles. Les membres de l'étude rappellent en revanche que « dans de nombreuses situations où la main d'oeuvre devient limitante et où les agriculteurs aspirent à de meilleures conditions de travail, c'est peut-être le prix à payer pour maintenir des éleveurs laitiers demain ».
Au-delà du poids de l'investissement
Les chiffres sont très importants, mais de nombreux paramètres sont également à prendre en compte dans la réflexion comme le travail (temps, pénibilité, main d'œuvre, confort...), les aménagements structurels et l'évolution du système.
C'est sur l'alimentation, et notamment la complémentation qu'il faut être le plus vigilant pour ne pas trop dériver. « L'aliment va permettre d'attirer les animaux mais la fonction première du robot est de traire. » Les techniciens rappellent : « La complémentation doit se faire en fonction du stade de lactation et du niveau de production des animaux. »
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