Mars 2021 a sonné comme un nouveau départ pour le SCEA de L'Argilière avec la mise en route des cinq robots de traite GEA R9500. De la nouvelle technologie poussée par la jeune génération qui a fait évoluer le travail autour des 280 vaches laitières. Les éleveurs témoignent en vidéo.
C'est à l'est de la Somme (80) qu'est établie la SCEA de L'Argilière à l'ambiance familiale. Pas moins de 7 UTH la composent mais c'est Églantine, la plus jeune et encore salariée à l'heure actuelle, qui gère le troupeau d'une main de maître. « Je m'occupe du suivi des vaches au robot, de l'aspect sanitaire, de la reproduction en gérant les inséminations, de la génétique, ou encore du parage, présente-t-elle. Et depuis la mise en route des robots de traite, mon travail est devenu plus technique que physique », apprécie la jeune femme.
Sur la SCEA de L'Argilière, chacun a son poste : Églantine sur l'élevage, Grégoire sur la méthanisation et la plaine, tout en aidant sa sœur en période creuse (il l'assiste par exemple aux IA en s'y étant formé également), Sybille et Francis travaillent sur l'élevage (surveillance, soins des veaux, nettoyage des logettes) ainsi que sur la partie administrative, le quatrième associé s'occupe quant à lui des génisses sur le second site, et le cinquième associé ainsi que le salarié se concentrent sur les cultures. Pour autant, l'objectif dans la ferme est que chacun puisse remplacer l'autre. Ainsi, tout le monde met la main à la pâte dans les vaches, même si ça reste Églantine aux commandes.
Et la jeune femme a vu son métier évoluer depuis le début de l'année : « Le logiciel des robots m'a beaucoup aidée dans la surveillance quotidienne. J'ai accès à plus de données. Avant je faisais tout à vue alors que maintenant je peux suivre les chaleurs sur l'ordinateur, par exemple. En gros, le temps de travail a diminué, surtout le matin ce qui nous permet d'ailleurs de commencer 30 minutes plus tard, mais il s'est davantage réparti entre la surveillance dans les vaches et celle sur l'ordinateur. C'est différent. On a gagné en souplesse et en qualité de travail. »
Son père Francis est d'ailleurs confiant sur les résultats : « Ce n'était pas un souhait d'augmenter la production laitière très rapidement ; on voulait surtout assurer un bon départ. Mais on se rend compte que les animaux vont vite pouvoir exprimer leur potentiel parce qu'on suit davantage les courbes de production, on individualise l'alimentation et on a davantage de réactivité sur l'état de santé des animaux. »
Les associés ne comptent par ailleurs pas s'arrêter en si bon chemin. La prochaine étape sera de revoir le bâtiment des génisses de la période du sevrage à la mise à reproduction pour plus de confort.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Ils rétrofitent un John Deere en électrique : le verdict après un an d’utilisation
Après la Prim’Holstein, la Génétique Haute Performance débarque en Normande
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises
La dégradation de la conjoncture menace le prix du lait
En Suède, la ferme historique DeLaval passe de 250 à 550 vaches laitières
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Comment préparer une vache à la césarienne
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
Avant même la ratification, les importations de viande du Mercosur bondissent
À Versailles, les agriculteurs de la FNSEA/JA veulent interpeler Emmanuel Macron