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En fin d'année, Delaval présentait l'évolution de son robot de traite VMS V300 en V310. Cette nouvelle version intègre désormais le dosage automatique de la progestérone à chaque traite. Sans remplacer le Herd navigator, ce module simplifie le travail de l'éleveur et vise à améliorer la repro du troupeau en détectant les chaleurs et les gestations en temps réel ; « un vrai plus » selon Christian Legret, éleveur de la Manche qui a investi dans deux robots VMS V310.
Depuis quelques années déjà, Delaval s'intéresse de près aux molécules du lait. En lançant son Herd navigator, la marque permettait aux éleveurs de détecter les problèmes de santé de façon précoce. Bien qu'estimé rentable sur les résultats zootechniques, son coût reste relativement élevé (50 000 € en moyenne, sans compter les consommables ensuite) et son utilisation en élevage était parfois un peu compliquée pour certains éleveurs.
La marque bleue a alors simplifié les choses et propose depuis le mois de novembre 2019 le système Delaval RePro : un outil directement intégré au robot de traite qui détecte les chaleurs et les gestations de façon automatique durant la traite. Il s'agit d'une évolution du robot VMS V300 qui devient V310. Delaval assure cependant que le système Herd navigator actuellement en fonctionnement en fermes continuera à être suivi par ses experts.
« On ne fait plus d'échographies et on insémine au bon moment »
Au Gaec Legret dans la Manche, les associés ont investi pour leurs 90 vaches laitières dans deux robots de traite VMS V310 qui intègrent la fonction RePro afin de remplacer leur salle de traite existante. « Nous voulions laisser un outil performant, viable et avec des possibilités de développement pour notre fils Corentin », explique Christian Legret. Depuis la mise en route fin janvier, la famille Legret constate déjà de sacrés changements : « On a plus de souplesse au niveau de horaires, le travail est moins pénible et on a pris 3 kg de lait. » L'éleveur va même plus loin : « Avec le VMS 310, le robot se charge d'environ 90 % de nos tâches ! »
Grâce à l'analyse automatique de la progestérone dans le lait, Christian suit désormais les chaleurs et les gestations sur son logiciel. « Les chaleurs sont détectées au bon moment ce qui nous permet d'inséminer en temps et en heure. » Pour aller plus loin, Corentin souhaite même se former à l'IPE. Et grâce au constat de gestation, les éleveurs se passent désormais des échographies.
Retrouvez son témoignage en vidéo :
Cliquez sur l'image pour lancer le témoignage de l'éleveur en vidéo
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