La poudre maigre affiche toujours un marché atone par rapport à la matière grasse ou au lactosérum.
Le marché de la poudre maigre est toujours aussi calme sur le plan international. C’est aussi le cas en France, avec une tendance plutôt baissière depuis fin février malgré une petite hausse en semaine 16 (+ 70 €/tonne cotation Atla). La demande ne porte pas vraiment sur ce produit par rapport à la matière grasse, toujours plus recherchée (beurre et poudres grasses). Les tensions franco-algériennes se ressentent quelque peu sur les achats de poudre maigre, mais pas encore suffisamment pour faire baisser les prix. L’Algérie s’approvisionne ailleurs en Europe, ce qui n’est pas un problème pour certains industriels français aux implantations européennes mais peut l’être pour des coopératives uniquement nationales.
Dans les semaines à venir, le pic de production laitière va se présenter dans l’hémisphère nord, mais la collecte reste assez stable aux États-Unis, voire baissière en Europe, ce qui pourrait tenir les prix à l’avenir, notamment sur la matière grasse. L’excédent de lait de cette période, utile pour la fabrication de beurre, resterait limité à première vue. À voir si, dans les semaines à venir, la collecte rebondit vraiment. Les annonces fluctuantes des droits de douane de Donald Trump n’ont pas vraiment d’impact, pour l’heure, sur les marchés mondiaux. La Chine avait déjà largement réduit ses achats de poudre maigre au niveau mondial et encore plus en provenance des États-Unis au premier trimestre 2025.
Seul le marché du lactosérum pourrait, à l’avenir, afficher des évolutions, sachant que de 45 à 50 % des importations chinoises proviennent des États-Unis. À noter aussi que si le delta des droits de douane (20 % Europe et 10 % Nouvelle-Zélande) se maintient, l’Irlande pourrait réorienter ses exports de beurre des États-Unis vers l’Europe.
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