Les prix du beurre industriel restent à des niveaux historiquement hauts en Europe, portés par des disponibilités limitées et une demande bien présente.
Dans ses dernières Tendances, l’Idele revient sur les trajectoires opposées des prix du beurre dans les grands bassins laitiers ces dernières semaines : en recul aux États-Unis et en Nouvelle-Zélande, toujours en nette hausse en Europe.
Entre septembre et octobre, ils avaient ainsi baissé de 250 € en Océanie, à 5 900 €/t, ce qui reste 22 % au-dessus de leur niveau d’octobre 2023. En Amérique du Nord, le repli atteint 600 € sur un mois, à 5 400 €/t (- 23 % /2023), en lien notamment avec des niveaux de stocks élevés aux États-Unis.
À noter que les dernières enchères enregistrées en Nouvelle-Zélande font état de prix en hausse à la mi-novembre.
En Europe, les prix ont grimpé de 250 € sur un mois, culminant en octobre à 7 780 €/t, soit 65 % de plus qu’un an plus tôt ! Une hausse qui s’explique par des disponibilités qui restent limitées et à une demande « relativement soutenue », d’autant plus que « la présence des épizooties de MHE et de FCO pousse certains opérateurs aux achats ».
Après une légère hausse durant l’été, les prix de la poudre de lait écrémé se stabilisent. En octobre, ils oscillaient entre 2 510 €/t en Nouvelle-Zélande (+ 1 % sur un an) et 2 740 €/t aux États-Unis (+ 10 %), et atteignaient 2 520 €/t en Europe (+ 1 %). L’Idele note des signaux de reprise en novembre.
L’institut technique souligne aussi que les prix du lait à la production étaient orientés à la hausse au mois de septembre dans les grands bassins de production, avec
521 €/1 000 litres aux États-Unis (+ 35 € en un mois et + 75 € sur un an) ;
478 €/1 000 litres en France (+ 15 € en un mois et + 12 € sur un an) ;
395 €/1 000 litres en Nouvelle-Zélande (+ 6 € en un mois et + 80 € sur un an)
Une tendance qui pourrait s’inverser dans les mois qui viennent, en lien avec le recul des prix de certains ingrédients laitiers.
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