Si les cours du beurre commencent à ralentir dans leur hausse effrénée, la poudre maigre a repris quelques couleurs et les fromages sont demandés.
La cotation Atla du beurre était à la baisse en semaine 42 (7 380 €/t cotation Spot, nouveaux contrats). En Europe, les cours du beurre sont restés longtemps soutenus tandis qu’ailleurs, notamment aux États-Unis et en Nouvelle-Zélande, ils étaient déjà en léger recul.

En septembre 2024, les prix oscillaient autour de 6 000 €/t : 5 900 €/t en Océanie (+ 34 %/2023) et 6 010 €/t en Amérique du Nord (+ 1 %/2023), quand la cotation Atla dépassait les 8 000 €/t. Les économistes reconnaissent que la demande sur la matière grasse ne va pas cesser du jour au lendemain et que les cours du beurre seront soutenus encore plusieurs mois. À noter que les États-Unis ont des niveaux de stocks élevés (+ 11 %/2023 en août selon l’USDA). Les fêtes de fin d’année y ont été bien anticipées. Autre élément intéressant : la forte demande sur les fromages, toujours aux États-Unis. Ainsi, le prix du cheddar étasunien est passé de 2 960 €/t en janvier 2024 à 4 790 €/t en septembre (+ 62 %), selon l’Idele. En Europe, le phénomène est moins fort mais la demande sur le fromage se porte aussi plutôt bien avec une production en hausse de 3,3 % sur le premier semestre par rapport à 2023 (déjà + 1,5 %/2022). Les cours de la poudre maigre suivaient une légère tendance haussière depuis le milieu de l’été. Ils oscillaient entre 2 510 €/t en Nouvelle-Zélande (+ 15 %/2023) et 2 666 €/t aux États-Unis (+ 17 %/2023) en passant par 2 544 €/t au sein de l’UE-27 (+ 11 %/2023). Mais cette hausse reste fragile.
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