La sécheresse et la canicule qui ont touché tout le nord de l’Europe, l’Irlande et le Royaume-Uni auront un impact sur la collecte européenne. Sans doute pour plusieurs mois si les stocks hivernaux ont été massivement consommés. En France, la chute de la production ne s’est vraiment fait sentir qu’à partir de fin juillet. En cumulant avec le creux saisonnier de l’automne, il y aura moins de lait dans les usines pendant plusieurs semaines. Les cotations n’explosent pas les plafonds pour autant. Celle du beurre, après avoir dépassé 6 000 €/t fin mai, avait nettement reculé jusqu’à fin juillet pour revenir ensuite à 5700 €/t, bien en dessous de son niveau de 2017. Mais la barre des 6 000 € sera franchie de nouveau cet automne. La poudre 0 % a connu aussi un coup de mou en juillet mais retrouve aujourd’hui son plateau de juin à 1600 €/t. Les ventes de poudre d’intervention qui ont repris en septembre donneront la tendance. Celle de juillet n’avait pas connu de succès (2 400 t vendues). La demande mondiale de produits laitiers reste bien orientée, même si la politique du président Donald Trump est source d’incertitudes pour les marchés. Mais la guerre commerciale qui s’engage avec la Chine pourrait profiter aux exportations européennes.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Le marché du lait Spot s’agite avec la rentrée
FCO : le Grand Ouest en première ligne
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’Iddri suggère de briser « l’ambivalence » des chambres d’agriculture en matière de transition agroécologique