La cotation du beurre (Spot) a perdu 480 €/t en deux mois, entre décembre et janvier. Faut-il s’inquiéter d’un changement d’orientation du marché sur ce produit ? Non, estiment les économistes. Ce fléchissement accompagne chaque année la reprise saisonnière de la collecte européenne jusqu’au pic du mois de mai. Rappelons que la production laitière européenne était encore en retrait de 3,2 % en décembre et aucun signe de reprise ne s’annonce sur le début de l’année. Sans avoir de statistiques précises, les observateurs notent aussi une baisse de collecte aux Pays-Bas début 2017, avec des réformes de vaches laitières en hausse pour répondre à la norme phosphate. La poudre de lait écrémé a, elle aussi, perdu 140 €/t depuis le début de l’année pour revenir au prix très modeste de 2 020 €/t (40 % en dessous de son niveau de février 2014). La demande mondiale sur la poudre maigre demeure timide. Là aussi, les acheteurs ne se précipitent pas et attendent le pic de collecte pour se positionner. Dans ce contexte, la Commission se verra dans l’obligation de patienter jusqu’à 2018, voire 2019, pour espérer écouler ses stocks de poudre. D’ailleurs, toutes les tentatives de remise sur le marché n’ont pas abouti.
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