Le ministre de l’agriculture a présenté, mardi 30 août 2016, l’application française des mesures de régulation européenne de la production laitière annoncées par Bruxelles le 18 juillet dernier.
Au niveau européen, une enveloppe de 150 M€ a été mise en place pour réduire la production. « Elle permet d’indemniser chaque kilo de lait non produit à hauteur de 14 centimes d’euro, a expliqué Stéphane Le Foll.
« En parallèle, 350 millions d’euros ont été prévus par l’Union européenne pour apporter un appui aux filières d’élevage en difficulté, en priorité au lait. La France bénéficie dans ce cadre de 49,9 millions d’euros ». Le ministre a annoncé le doublement de cette enveloppe, « avec des crédits nationaux ».
Avec cet abondement national, le ministère annonce un complément d’indemnisation de 10 centimes d’euro par kilo non produit. « Afin d’éviter de trop nombreux abattages de vaches laitières dans une logique de réduction de la production, qui entraînerait une déstabilisation du marché de la viande, le complément national sera limité aux 5 premiers pourcents de réduction de la production indemnisés dans le cadre de l’enveloppe européenne ».
Mais l’enveloppe de près de 50 M€ et son complément national serviront aussi à « accompagner les exploitations bovines de lait et de viande qui rencontrent des difficultés de trésorerie », de même qu’à financer une « campagne de promotion des viandes de qualité ».
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026