« Il n'y a qu'en France où le syndicalisme agricole refuse la réalité du marché et s'en prend à une entreprise en particulier, avec un discours irresponsable que le groupe Lactalis a dénoncé et condamne fermement », écrit le numéro un mondial du lait dans un communiqué.
Pointant du doigt un « dénigrement contre-productif », Lactalis s'interroge: « Quel modèle souhaite la FNSEA et la FNPL (la branche laitière du syndicat agricole majoritaire, ndlr)? Une France laitière en dehors du marché avec une forte réduction des volumes et du nombre de producteurs ou une agriculture qui essaie de rester parmi les leaders européens ? »
Rappelant que cette crise est « avant tout une crise de surproduction », Lactalis affirme aussi que, « parmi les grands producteurs de lait, la France est aujourd'hui celui où le prix du lait est non seulement le plus élevé mais, au-delà, il est nettement supérieur à ceux de tous les grands concurrents européens et notamment l'Allemagne, premier producteur européen ».
« Le groupe Lactalis, conscient des difficultés rencontrées par les producteurs de lait, a fait le choix du développement de ses activités en France, choix compris des producteurs, dans le cadre de relations bien loin de refléter les déclarations irresponsables des représentants de la FNSEA et de la FNPL », conclut le communiqué.
A l'initiative de la FNSEA et des JA (Jeunes agriculteurs), des producteurs de lait venus de Bretagne, Normandie et Pays de la Loire doivent manifester à partir de lundi à proximité du siège de Lactalis. L'action, prévue pour durer plusieurs jours, vise à contraindre le groupe laitier à fixer un prix d'achat du lait plus élevé aux producteurs.
Le prix appliqué par le géant laitier en juillet 2014 était de 363 euros pour 1.000 litres contre 257 euros en juillet 2016. Le prix de production moyen est estimé autour de 350 euros pour 1.000 litres.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026