« Aujourd'hui, l'enseigne E.Leclerc vient d'informer le Premier ministre qu'elle s'engageait à ne pas baisser ses prix d'achat sur les produits laitiers d'origine France », indique le groupement d'indépendants dans un communiqué « et de conserver les références tarifaires de 2015 ». En contrepartie, Leclerc demande aux pouvoirs publics d'intervenir pour que les industriels garantissent aux éleveurs un prix d'achat 2016 « qui soit au minimum au niveau équivalent à celui de 2015 ».
Vendredi, le gouvernement avait déclaré qu'il n'était « pas acceptable que les négociations commerciales conduisent en 2016 à des baisses de prix pour les filières en difficulté », demandant par ailleurs aux différents acteurs de faire des propositions concrètes pour faire évoluer le cadre de la négociation commerciale pour mieux répartir les marges.
Les centres E.Leclerc demandent également « officiellement à intégrer l'interprofession laitière (composée des producteurs et des transformateurs, ndlr) afin que la transparence puisse être établie dans la sérénité des structures interprofessionnelles et non sous la pression et sur les parkings des magasins », conclut le communiqué.
Toutefois, l'annonce faite par le groupe « ne nous rassure pas. Parce que ce qu'il nous faut, ce sont des hausses (de prix) », a réagi sur France Info le secrétaire général des Jeunes agriculteurs, Florent Dornier. « Avoir du lait qui est payé 290 euros la tonne, ce n'est pas concevable. Parce que vous, consommateurs, quand vous allez faire vos courses, votre lait n'a pas baissé dans les grandes surfaces », a-t-il souligné.
Les éleveurs laitiers estiment que pour couvrir leur frais de production, il leur faudrait un prix du lait d'au moins 330 euros la tonne.
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