« On lève les barrages dans l'immédiat », a déclaré devant des journalistes le président de la Fdsea du Bas-Rhin, Franck Sander, tout en précisant que les agriculteurs du département resteraient mobilisés « en attendant des résultats ». « D'ici à la fin du mois d'août, il y a des choses qui vont se passer », a-t-il dit, laissant notamment entendre que des actions pourraient viser la grande distribution et « ceux qui ne jouent pas le jeu » des engagements pris auprès des pouvoirs publics.
Les agriculteurs du Bas-Rhin avaient installé depuis dimanche vers 22h des barrages sur six passages routiers entre la France et l'Allemagne, dont cinq ponts, visant uniquement les camions venant d'outre-Rhin et transportant des produits agroalimentaires ou des matières premières agricoles. Ces actions visaient à dénoncer les « distorsions de concurrence », dont ils s'estiment les victimes au profit de leurs homologues étrangers, en raison de la « surenchère de normes » en France et des différences entre les coûts de la main-d'œuvre. Ces questions ne sont pas traitées dans le cadre des mesures annoncées récemment par le gouvernement, estiment-ils.
Ils comptent évoquer ce problème lors d'un rendez-vous avec le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, dont le principe a été acté lundi après-midi lors d'une réunion avec le préfet, ont-ils expliqué. Depuis dimanche soir, les agriculteurs ont contraint entre 300 et 400 camions étrangers à rebrousser chemin à la frontière, selon les sources syndicales interrogées.
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