« Pour que le consommateur français privilégie la viande et le lait français , il faut le convaincre de leur qualité », souligne dans un communiqué la grande fédération environnementale, qui ajoute que « dans la grande distribution, le lait et la viande sont dévalorisés actuellement du fait de leur industrialisation (...) Cette banalisation de la production issue du vivant est responsable en partie de la baisse des prix et de la perte de repères des consommateurs ».
Pour Camille Dorioz, chargé de mission agriculture de Fne, « il faut retisser les liens entre l'élevage et le consommateur, mieux repartir l'élevage sur l'ensemble du territoire (...) D'un côté, le consommateur doit avoir accès à une viande de proximité et de qualité , qu'il peut facilement identifier. De l'autre, les éleveurs doivent pouvoir bénéficier d'une véritable plus-value sur leurs produits afin d'échapper à la course infernale à l'agrandissement et au productivisme ».
« Nous ne pouvons pas laisser les éleveurs français dans cette situation ! Il faut rapidement les aider à changer leurs systèmes pour se tourner vers un modèle durable », dit encore Fne.
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Le salon AgriSima 2026 n’aura pas lieu !
Il intègre 5 % de pommes de terre dans son silo de maïs ensilage
Fermeture de l’export de bovins : « les acheteurs vont en profiter pour faire baisser les prix »
Sodiaal adapte son prix face à la dégradation des marchés
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
À Versailles, les agriculteurs de la FNSEA/JA veulent interpeler Emmanuel Macron
Gestion des IVV : « 2 veaux en plus par an, c’est 3 400 € de gagnés »
Six conseils pour se lancer dans l’ensilage de maïs épis