La mobilisation des éleveurs français découle « du manque apparent de respect d'un accord interprofessionnel signé en France, par lequel la distribution s'engageait à faire remonter le prix sur le consommateur final », garantissant ainsi un tarif correct aux éleveurs, a estimé le commissaire aux Affaires économiques . Il intervenait hors de son portefeuille, en réponse à une question lors d'un point de presse.
« La nouvelle Pac n'est pas un problème, elle est un encouragement, un facilitateur » pour résoudre cette crise, car elle permet de « renforcer la capacité de négociation des éleveurs » par divers outils, dont la possibilité de regroupement des producteurs, a-t-il relevé.
La Commission « est prête à soutenir les éleveurs dans cette démarche », dans le cadre des efforts qu'elle déploie pour « œuvrer à un meilleur fonctionnement de la chaîne alimentaire ». Dans tous les cas, « les services de la Commission suivent de très près l'évolution de la situation » sur le marché de la viande, même si elle juge ne pas être face à une crise du marché qui imposerait la prise de mesures de soutien des prix.
Le gouvernement français a dévoilé mercredi les grandes lignes d'un « plan d'urgence pour l'élevage », de 600 millions d'euros, prévoyant notamment une restructuration des dettes des éleveurs en situation de difficulté.
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