« Je ne mets pas en cause les réponses apportées par le Premier ministre, le ministre de l'Agriculture, qui, dans le cadre dont on dispose sur les questions agricoles, font pour le mieux », a déclaré le député communiste du Puy-de-Dôme devant la presse. Mais, a-t-il souligné, les éleveurs sont dans « une situation d'étranglement, avec une grande colère qui peut prendre une très grande importance ». Avec le « poids de la distribution, le poids des intermédiaires, au final les producteurs ne peuvent pas vivre de leur travail ».
Qualifiant « d'ignoble » la façon dont les éleveurs doivent négocier les prix d'achat avec la grande distribution, il a estimé que « si elle n'est pas obligée réglementairement de faire des efforts, elle ne tient pas ses engagements », rappelant avoir déposé des propositions de loi à ce sujet, dont la dernière en 2011. « On se heurte à des interdictions du droit européen qu'il faut faire bouger, mais il faut des prix planchers, qu'on appellera "indicatifs" parce qu'on n'a pas le droit de dire prix planchers, et des mécanismes de coefficient multiplicateur, qui existent pour les fruits et légumes, qui permettent d'articuler avec le prix à la distribution », a-t-il dit. « Si on n'encadre pas les marges de la distribution, on n'aura pas de solution », a insisté André Chassaigne.
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