« C'est cette France qui travaille, qui ne demande jamais rien, qui ne brûle pas les voitures et qui manifestement n'intéresse pas grand monde puisque cela fait des années qu'ils tirent la sonnette d'alarme », a déclaré Marion Maréchal-Le Pen sur France Info. « Donc je comprends, quand leur survie est en jeu, leur survie familiale et professionnelle, qu'à un moment ils utilisent des méthodes un peu plus costaud pour se faire entendre parce que malheureusement en France, il n'y a que cela qui marche », a ajouté la petite-fille de Jean-Marie Le Pen. Ces agriculteurs, a-t-elle poursuivi, « n'arrivent plus à vivre de leur travail, voient leurs exploitations fermer, ne peuvent plus les transmettre à leurs enfants. Il y a quand même de quoi être un petit peu énervé, surtout quand on voit tous les choix politiques qui ont été faits depuis des années, la dérégulation et la fin des quotas laitiers, la concurrence européenne minutieusement mise en place, les traités de libre-échange votés avec des pays étrangers, le fait de favoriser en Espagne et en Italie notamment le travail illégal ou les travailleurs détachés en Allemagne ».
Par ailleurs, a-t-elle ajouté, ces agriculteurs « paient entre autres les conséquences de choix politiques de sanctions de la Russie », dont le Front national soutient régulièrement les positions. Que faut-il faire ? « Déjà, ne pas aggraver la situation ». « Dans un premier temps rééquilibrer les aides » aux agriculteurs et « arrêter immédiatement les négociations sur le traité transatlantique » entre l'UE et les USA. Marion Maréchal-Le Pen prône également de « faire respecter la loi, notamment la réglementation de la loi Hamon qui permettait de rééquilibrer un petit peu l'abus - il faut dire ce qui est quand même - des centrales d'achat qui fusionnent de plus en plus et participent à tirer les prix vers le bas ».
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