Après une petite reprise en septembre, les produits industriels affichent, depuis octobre, une tendance baissière. La poudre a perdu 200 €/t depuis août, le beurre a reculé de 500 €/t. Mais les niveaux de prix restent encore très élevés. Le contexte inflationniste et les incertitudes géopolitiques ont certainement un effet sur la demande. S’ajouterait à cela un comportement des vendeurs qui, soucieux de l’avenir également, chercheraient à vendre rapidement. D’où ce contexte de baisses. Mais personne n’envisage actuellement un effondrement du marché. En premier lieu, il n’y a pas d’augmentation massive du volume de production en perspective. L’Océanie est face à des contraintes climatiques et la production aux USA est freinée par le poids des charges. Le prix du lait très élevé en Europe n’a pas non plus enclenché une véritable dynamique de hausse de la production, tout juste quelques petits frémissements. Faire plus de lait serait rentable malgré l’inflation des intrants, mais d’autres contraintes pèsent sur les producteurs européens. Cette offre, contenue dans les principaux bassins de production, s’accorde à une demande certes en léger retrait, mais qui reste active, notamment sur les marchés mondiaux, à l’exception de la Chine.
Dominique Grémy
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