En 2011, Biolait, la Laiterie Saint-Denis-de-l’Hôtel et Système U avaient signé le tout premier accord tripartite, portant sur 6 Ml de lait conditionné. En 2017, les trois partenaires ont renouvelé cet accord pour une durée de cinq ans et 30 Ml/an, à un prix fixe payé au producteur de 450 €. « Biolait est un bel exemple de producteurs qui s’organisent dans un esprit coopératif. Sa présence rend possible la collecte et la création d’ateliers de transformation partout en France », observe Florence Méa, directrice adjointe de l’Agence Bio. Vingt ans après sa création, le GIE devenu SAS collecte un tiers du lait bio dans 70 départements. La mutualisation du prix, assumée depuis la création, et la volonté de répondre à la demande des éleveurs quelle que soit leur situation ont un coût qui sert de maître étalon à la transformation française. Cela explique l’écart de prix payé aux éleveurs entre la France et l’Allemagne (- 30,50 €/1 000 litres) sur des marchés pourtant comparables. « Le prix pratiqué en France n’est pas le reflet exact de l’efficacité économique de la filière, explique Patrice Lefeuvre, président de l’association d’OP Lait bio de France, à laquelle Biolait est adhérente. Si Biolait va bien, tout le monde va bien et inversement ! D’où l’intérêt d’une organisation de producteurs transversale en parallèle. »
Biolait. Un rôle structurant pour la filière
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