Le marché chinois reste-t-il une voie royale pour les poudres de lait infantile européennes ?

Article réservé aux abonnés.

(©)

Jean-Marc Chaumet, agroéconomiste à Idele

Nous assistons à la fin de l’eldorado chinois. Les importations chinoises de poudres infantiles reculent : - 3 % en 2020, et - 25 % au 1er semestre 2021. Ce recul est structurel. Sont en baisse à la fois le nombre de naissances et la part des marques étrangères sur le marché chinois. Pour gagner la confiance des consommateurs, le gouvernement a durci les conditions de production des poudres locales. Ces efforts paient aujourd’hui. Plusieurs solutions s’offrent aux entreprises étrangères : poursuivre l’innovation, conquérir l’intérieur de la Chine –mais à condition de s’adapter aux canaux de distribution très différents de ceux de la côte, où ces entreprises sont surtout présentes –, cibler d’autres pays asiatiques. Parallèlement, on assiste à une hausse des importations de beurre, crème et fromages fondus. La France a une carte à jouer. »

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
Philippe Bernhard à droite et Hervé Massot président et DG d'Alsace Lait

Alsace Lait a besoin de lait pour ses ambitions régionales

Alsace Lait

Tapez un ou plusieurs mots-clés...