Comme envisagé le mois dernier, la cotation de la poudre 0 % a atteint la barre des 2 000 € la tonne. Ce n’était plus arrivé depuis juin 2017. C’est la conséquence de l’épuisement des stocks d’intervention fin janvier (il ne reste que 3 600 tonnes) et d’une demande mondiale partout dynamique. En face, la production dans les bassins excédentaires reste mesurée. La collecte de l’Union européenne a baissé de 0,9 % en novembre et les mois suivants doivent être sur la même ligne. Les éleveurs américains en difficulté vont sans doute limiter leur production. La Nouvelle-Zélande est toujours dynamique, mais entame sa décroissance saisonnière. Autant dire que la cotation de la poudre devrait continuer à progresser car, sur une moyenne de dix ans, 2 000 € la tonne reste un prix modeste. Le beurre aussi a touché son point bas fin décembre et les acheteurs s’intéressent déjà à leur approvisionnement du second semestre. Donc, là aussi, la cotation devrait monter. Une bonne nouvelle pour le prix du lait à venir, d’autant que les négociations sur les marques PGC semblent moins tendues. Ce bel optimisme pourrait être balayé par un Brexit dur sans accord de libre-échange, donc avec des droits de douane qui affecteraient les exportations vers la Grande-Bretagne (notre deuxième marché) et déstabiliseraient les courants commerciaux actuels. Les plus angoissés parlent d’un possible cataclysme.
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