« Pas si simple de se convertir à la bio  »

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Je devais chroniquer sur une émission télévisée de C8. Cela ne s’est pas fait. J’avoue avoir été déçu. Heureusement, mes projets ont vite repris le dessus. Je réfléchis à passer au lait bio. Ce n’est pas gagné. Les deux années de conversion verront l’EBE se dégrader de 27 000 € : 17 000 € la première année et 10 000 € la seconde. C’est ce que montre la simulation de la chambre d’agriculture de l’Eure qui, certes, prend des hypothèses pessimistes. Entre autres, elle réduit le niveau d’étable à 6 300 l par vache contre 9 000 aujourd’hui. Sauf que je ne peux pas compenser cette baisse par plus de vaches. Mon bâtiment est au taquet. Et je ne veux pas investir dans une extension qui consommerait la plus-value. Côté fourrages, cela devrait être plus souple grâce à mes collègues céréaliers bio. Ils cherchent des débouchés à leur luzerne et manquent de cultures de printemps. Produi­re du maïs pourrait les intéresser. Je continue de réfléchir. »

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
Philippe Bernhard à droite et Hervé Massot président et DG d'Alsace Lait

Alsace Lait a besoin de lait pour ses ambitions régionales

Alsace Lait

« L’IA ne remplace pas notre métier, elle le facilite »

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