Une augmentation du prix du lait de 5 euros les 1 000 litres, sur plus de 200 millions de litres annuels et 25 000 producteurs concernés, c’est ce que va permettre le contrat de partenariat signé hier par Leclerc avec trois laiteries : Orlait et les coopératives Sodiaal, Lact’union et Terra Lacta, Lactalis et les organisations de producteurs de l’Unell, l’OPLGO, l’OPLB et les coopératives partenaires Ucanel et Unicoolait, et la Laiterie St Denis de l’Hôtel et les éleveurs de l’APLBC.
L’accord concerne les volumes de lait de consommation conventionnels U.H.T. des marques propres de l’enseigne, qui salue un « accord unique et historique ».
Pour Lactalis, ce contrat tripartite « sécurise les revenus de ses producteurs »
Avec cet accord, le groupe Lactalis signe son premier contrat tripartite. « Il porte sur un périmètre de 68 millions de litres de lait de collecte et garantit une hausse de la rémunération des éleveurs à hauteur de 5 euros/1 000 litres, soit 370 €/1000 litres (en 38/32) et 385 €/1000 litres toutes primes incluses pour une durée de trois ans », indique le groupe.
Cette signature « s’inscrit dans la démarche de valorisation de la filière engagée par la Groupe Lactalis depuis les accords de la loi Égalim. Il permet d’aller chercher de la valeur et de responsabiliser les différents acteurs de la négociation », précise également Lactalis.
GBR Banette établit un nouveau record de production en Holstein avec 184 909 kg de lait
« S'installer en couple en lait : notre projet de vie »
Les 100 Prim’holstein qui ont produit le plus de lait en cumulé en 2025
Faute de broutards français, l’Italie se rabat sur l’Irlande et l’Europe de l’Est
Réouverture de l’export de bovins vif : « il n’y a pas de raison que les cours s’effondrent »
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Gestion des IVV : « 2 veaux en plus par an, c’est 3 400 € de gagnés »
Marge sur coût alimentaire : 56 000 € d’écart entre la moyenne et les meilleurs
« Mieux vaut bien négocier la future Pac que craindre l’accord avec le Mercosur »