La Fédération du commerce et de la distribution (FCD) qui rassemble les principales enseignes françaises à l'exception de Leclerc, a réaffirmé dans un communiqué sa « totale solidarité avec les éleveurs laitiers ».
Elle confirme « la pleine adhésion à la charte laitière de valeurs signée en 2016 » mise en place par la FNPL, branche laitière de la FNSEA, visant à inciter industriels et distributeurs à mieux rémunérer les éleveurs laitiers.
Dans un communiqué séparé, Lidl France a également réaffirmé son soutien à la charte laitière, se disant « prêt à faire des efforts afin que les éleveurs puissent couvrir leurs coûts de production ».
Toutefois, aussi bien la FCD que Lidl, se plaignent d'un manque de transparence dans la répartition de l'argent versé, pointant notamment du doigt la responsabilité des transformateurs et des industriels.
La FCD déclare notamment « n'avoir aucune vision de ce qui est réellement reversé aux producteurs ».
« Cette situation n'est plus supportable. Le produit intégral des efforts faits par les distributeurs doit être reversé aux éleveurs », s'insurge-t-elle, demandant « aux transformateurs de prendre un engagement solennel de transparence ».
Lidl demande également « aux coopérateurs/transformateurs de reverser aux éleveurs laitiers, de manière équitable et dans le respect des règles de la concurrence, les hausses négociées ».
L'enseigne interpelle également le ministre de l'Agriculture « pour demander que les éleveurs bénéficient d'un revenu minimum garanti, fruit de leur travail. C'est la seule option pour faire bouger les lignes et leur assurer un revenu décent », déclare Michel Biero, gérant des achats chez Lidl.
Mardi, Système U avait annoncé qu'elle allait rouvrir les négociations sur les prix des produits laitiers avec les coopératives qui lui fournissent ces produits « afin de permettre une amélioration du prix du lait payé aux producteurs ».
Sur fond d'envolée des cours mondiaux de produits comme le beurre, les producteurs de lait français ont repris mi-juin leur mobilisation pour demander une revalorisation des prix et de leurs revenus, renvoyant dos à dos transformateurs et distributeurs.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou