Avec quelques tracteurs et même une vache, les agriculteurs ont défilé sous les fenêtres du Premier ministre Justin Trudeau et devant le Parlement de la capitale fédérale. Les manifestants veulent obtenir du gouvernement des engagements pour comptabiliser les produits laitiers protéinés, obtenus par le procédé d'ultrafiltration du lait, dans la gestion de l'offre.
« Pour assurer la durabilité du système de gestion de l'offre, le gouvernement doit travailler avec nous », a déclaré Wally Smith, président des producteurs laitiers du Canada (PLC). Il refuse le démantèlement d'un système garantissant les prix, comme cela s'est passé dans d'autres pays.
Avec l'entrée de laits protéinés venant des Etats-Unis, le manque à gagner s'est monté à 220 millions de dollars canadiens l'an dernier, selon le PLC.
Les producteurs laitiers veulent obtenir du ministre de l'Agriculture Lawrence MacAulay l'engagement d'une compensation de 400 millions de dollars « pour les dommages annuels » potentiels avec « l'entrée en vigueur des ententes de libre-échange du Partenariat transpacifique (PTP) et de l'Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l'Union européenne ».
Jeudi, le ministère de l'Agriculture a assuré aux laitiers que le gouvernement appuyait « fortement le système de gestion de l'offre » en promettant dans l'élaboration de sa politique agricole de retenir « les idées » du secteur laitier.
Pour l'opposition parlementaire, le parti conservateur a comparé le système de gestion de l'offre « à un cartel légal », avec « l'interdiction des importations, la fixation des prix par des bureaucrates et la limitation de la concurrence ». Le conservateur Maxime Bernier veut « éliminer graduellement » ce système destiné à « satisfaire un petit, mais puissant lobby ».
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